Économie sociale
Mythe #4
25/04/2023
Les entreprises d’économie sociale dépendent des subventions pour survivre.
Bien qu’il existe des subventions pour soutenir les entreprises d’économie sociale (EÉS), il ne s’agit pas de leur seule et unique source de revenus. Autant les OBNL avec volet marchand que les coopératives et les mutuelles doivent « aspirer à la viabilité financière ».
Qu’est-ce qu’on entend par « aspirer à la viabilité financière »?
« Aspirer à la viabilité financière » suppose que l’organisation doit avoir une posture entrepreneuriale dans toutes ou une partie de ses activités.
Autrement dit, cela signifie que l’entreprise d’économie sociale (EÉS) s’engage à développer des stratégies et des moyens pour assurer sa survie avec des revenus marchands.
Même si certaines entreprises d’économie sociale (EÉS) ont la forme juridique d’OBNL, on peut dire que les EÉS sont lucratives, parce qu’elles visent à générer des surplus, qui seront ultimement réinvestis dans la mission de l’organisation.
Les entreprises d’économie sociale produisent des biens et/ou des services, qui génèrent des entrées de fonds sous forme de revenus tels que :
- Revenus de vente
- Revenus d’ententes de services
- Revenus de soutien à la mission
- Subventions
- Dons philanthropiques
C’est souvent la combinaison de ces différentes formes de revenus qui permet aux EÉS d’atteindre la viabilité financière.
En résumé, il faut retenir que les entreprises d’économie sociale (EÉS) ne dépendent pas exclusivement de subventions pour survivre. Elles possèdent un plan marketing pour les aider à réaliser leur mission, créer des emplois de qualité et améliorer les conditions de vie de leurs membres ou de leur communauté.